24 janvier 2010

Gegen Die Wand

Gegen Die Wand (Head On), 2004
Réalisé et écrit par Fatih Akin
Allemagne


En référence à ma bénine et précipitée revue des années 2000 ci-dessous, je pourrais maintenant introduire Head On à ce top 5. Pour en ravir quelle position? Très possiblement la première place! Pourquoi? Je résumerai mon visionnement avec quelques adjectifs: Fort, sensible, prenant, déroutant, affligeant, plausible, radieux, assomant, intemporel, captivant, complet et enfin, immensément satisfaisant. Je vous laisse même le loisir d'ajouter un «ultimement» devant chacun de ces termes.

Ce long métrage de Fatih Akin cingle avec une telle puissance dès la 15ième minute qu'il est sincèrement impensable de s'en remettre avant la fin, du moins, on l'espère. Bonheur, il livre la marchandise! Quoi de plus? Il continue, par son timing plus qu'adéquat, de nous renverser par ses climax dictants et inconcevables. Et malheur (ou bonheur?)! Le climax final se réveille... C'est un art que de terminer son film de LA bonne façon. Akin m'avait démontré plus tôt cette semaine qu'il possédait les moyens d'achever une oeuvre d'une indubitable façon avec un long-métrage plus récent, The Edge of Heaven, malgré une globalité quelque peu imparfaite. Et voilà qu'il me confirme qu'il dispose sincèrement de cette faculté rare: Il sait exactement comment mettre un point final à une histoire imposante. C'est sincèrement l'une de mes plus belles expériences de cinéma à vie et surtout ma plus belle découverte depuis excessivement longtemps.

Gegen Die Wand est un écrit complet, mais aussi une fine et précise réalisation. J'essaie tant bien que mal de mettre des mots sur mon appréciation, qu'aussitôt je suis épris d'attaques de frissons. Le simple fait de revoir ces moments dans ma tête me boulverse instantanément. Head On, de ses bras puissants et violents, vous berce tendrement pendant 120 minutes vous expliquant clairement ce que peut être la vie entre deux âmes auto-destructeurs qui se joignent spontanément, inconséquement. La complexité de ces êtres perdus vous est finement peinturée et vous serez sans doute, je l'espère du moins, chaviré par cette douce et déchirante balade.

Ceux comme moi qui ont pu développer au fil des ans un oeil un peu plus critique face au cinéma seront d'accord pour dire qu'il est plus que plaisant d'annexer une note à un film. Je donnerai donc un 11/10 à Head On. Ah oui? Vraiment? Bin ouais!

Fin.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De toute évidence, tu es un vrai imbécile qui ne sait pas écrire.