05 octobre 2008

Seconde crise

Quoi dire. J'ai qu'une chose en tête en ce moment: Qu'est-ce que je fais dans cette univers plein de crottes et de pipis qu'est le design graphique? Ce n'est pas ma place.

Je préférerais encore être plus dans la merde financièrement à faire un truc qui, je crois, m'irait vraiment mieux.

Je parle du cinéma. J'aime parler de cinéma, j'aime regarder un film, j'aime écrire des idées fictives qui pourraient dans un futur improbable voir le jour sur écran, j'aime le motion, j'aime ce mélange entre son et images, j'aime tenir une caméra, j'aime connecter des séquences ensembles, j'aime ce que j'aime de cet univers.

J'ai étudié pendant 6 ans mon métier de communicateur par l'image et j'ai l'impression que je ne connais rien si on compare ces connaissances à celles qui s'accrochent à la cinématographie.

Demandez-moi pourquoi Ingmar Bergman est-il reconnu et demandez-moi qu'est-ce que Mies Van Der Roe à bien pu foutre de sa vie? J'en aurais 15 x plus à dire sur Bergman et je n'ai JAMAIS vu l'un de ses métrages.

J'ai lu ma première brique de 500 pages cette été. Qu'étais-ce? Story par Robert Mckay. L'auteur dont tout le monde s'accroche à ses lèvres en ce moment. Celui dont ces écrivains pour l'écran se feraient un plaisir de lui tailler la plus délicieuse des félations.

Ok, ça frise la folie.

J'avais envie de me vider le crâne pendant l'espace de 10 minutes. Voilà le résultat de la «tout juste lecture» du commentaire déposé par un ou une inconnue sur mon billet du film La Jetée.

Merci encore, j'avais besoin de lire ça.

Dans deux jours j'aurai 25 ans (disons plus 25 heures exactement). Ça fait maintenant 1 an et demi que je suis sur le marché du travail. Je n'ai pas encore de place stable dans l'industrie du design graphique. La folie s'installe. Dois-je bouger? Suis-je trop impatient?