23 septembre 2009

«... because she is coming!»

Je regardais des trailers sur l'internet et je me suis remémoré un bon teaser.



Kill Bill volume 2 - 2004
réalisé et écrit par Quentin Tarantino



David Cronenberg, made in Canada

a History of Violence, 2005
réalisé par David Cronenberg
screenplay de Josh Olson


Je viens tout juste de mener à bien l'un des récents métrages de David Cronenberg, A History of Violence, qui ma foi, m'a particulièrement troublé. Pour la première fois, j'assistais à un film peu typique du canadien. Quelques minutes après l'écoute, une réflexion prît une bouffé profonde: Malgré les apparences conventionnelles de ce film, on sent l'odeur de Cronenberg nuancée de quelques petites variations. Le travail demeure authentique et est sans équivoque signé de la griffe du cinéaste.

On a l'habitude d'être tenu sur le bout de notre divan avec l'auteur de Videodrome et de The Fly. David Cronenberg sait comment surelever les moments cruciaux: Inciting incident, acts climax, crisis, turning points, last act climax, penultimate act climax, resolution. Nous pouvons être certain que nous respirerons le maximum de ces instants critiques. Les scènes punchs de cette oeuvre, de même que ces moments d'écarts entre l'attente et le résultat, sont bien orchestrés et font preuve d'une profondeure singulière. Guidant ainsi le spectateur avec soin vers une expérience plus intime et émotionnellement véritable. A History of Violence établi sa route minutieusement et nous bouscule dans de robustes et tumultueux sentiments.

En ajout, la trame sonore, délicieuse peut-elle être, joue un rôle bien important. Encore une fois, c'est avec finesse qu'elle s'insère dans les instants majeurs. John Carpenter (Halloween, The Thing, Christine) à déjà dit et je cite: «Movies are about making mental things physical». Et bien, David Cronenberg sait ce dont il s'agit. Tom Stoll, protagoniste du métrage, n'a pas toujours besoin d'ouvrir son clapet pour nous indiquer où il se situe dans son esprit. Viggo Mortensen s'occupe de la partie staging, tant dis que la musique elle, s'occupe de la partie plus émotionnelle, empathique. Le chef d'orchestre à levé les bras!

Je n'éprouve malheureusement que le désir de survoler le film d'une façon expéditive, désolé. :)

Par contre, je vous sollicite à reluquer trois articles parues sur le site Web de Hors Champ qui traitent -l'un, du film eXistenZ (ici), -le second, d'une entrevue avec David Cronenberg (ici), -enfin, de A History of Violence, fine expression d'André Habib (voilà). J'aimerais aussi vous diriger vers la revue d'un maître critique qui est pour moi un cicerone dans la cité du cinéma: Roger Ebert.

15 septembre 2009

Shadow Complex

J'ai fais tout récemment la découverte d'un jeu ultimement surprenant sur Xbox Live Arcade.

Shadow Complex, 2009
Xbox Live Arcade
développé par Epic Games


Développé et lancé vers nous telle une torpille par Epic Games (Unreal Tournament, Gears of War), Shadow Complex se montre d'une façon particulière: Un espèce d'hybride side-scrolling et shooter de science-fiction.

Vous évoluez dans un jeu où le gameplay ressemble fortement à Super Métroid. Mais encore faut-il mentionner que l'environnement est totalement en 3D: Vos ennemis peuvent se positionner partout autour de vous - pas seulement devant, derrière, au dessus et en dessous - et apparaîtront de plusieurs endroits.

Vous aurez la chance d'évoluer dans différents environnements telle une région
montagneuse boisée, l'intérieur d'une base militaire et même les profondeurs marines.


La variété des environnements est l'un des plus beaux traits de cette oeuvre. Dans Shadow Complex, vous vous retrouvez par inadvertence, après une balade en forêt avec votre petite amie, dans une base militaire et découvrez qu'il s'y complote quelque chose de pas catholique. Vous sillonnez des grottes, une montagne forestière, des cascades et des cours d'eau afin d'entraver les plans de votre opposant. Par surcroît, vous allongez au tapis de nombreux ennemis dont des MechWarriors contre qui il est plus qu'agréable de combattre.

La quantité de power ups est très honnête et surtout ahurissante. Vous aurez le moment d'utiliser le classique double jump, de vous servir d'une arme à projectile de glace qui vous autorise de créer des barricades ou des ponts, de bouger rapidement - une fois le power up obtenu - vous offrant le droit de passer à travers des objets, de courir sur l'eau et la tête en bas. Et bien d'autres power ups saurons vous saisir entièrement. Le gameplay s'avère complet et propose au joueur plusieurs optique d'attaque.

Par ailleurs, la courbe de difficulté m'apparaît parfaite - après avoir terminé le jeu en 6 heures et collecté 35 % des items - et de multiples achievements s'offrent au plus coriace des joueurs. Bref, ce jeu conviendra à tout les types de joueurs, qu'il soit hardcore ou casual.

Le rapport de taille entre le protagoniste et certains ennemis est réjouissant.


Bien qu'un plaisir immensurable se présente au joueur dès l'introduction, il sera mit nez-à-nez à un scénario ô ma foi cliché. S'ajoute par le fait même des dialogues d'un ennui mortel. On trouve par contre rapidement le moyen d'oublier ce petit détail car tout cet aspect ne se trouve qu'en trame de fond. Aussi, certains glitchs visuels et physiques subviennent de temps à autre, surtout au niveau des ennemis. Mais encore une fois, il est plus que facile d'y faire abstraction. La difficulté du jeu à la base est peut-être discutable.

En ajout, pour y avoir joué au mode de difficulté juste avant le plus ardu, je considère que je n'ai pas eu de réelle compétition. Malgré que vous vous sentez surpuissant - ce qui est une très bonne chose en soi dans un jeu vidéo - il aurait peut-être été bon d'y voir une coche plus élevée. Aucun boss ne m'a réellement défié au point où l'accumulation d'items supplémentaires aurait été nécessaire. La plupart des quelques 7-8 gros méchants sont relativement facile à combattre. Je ne peux toutefois confirmer que c'est similaire dans le mode ultime. Une chose reste sûre, c'est qu'il demeure très plaisant d'être rapidement à l'aise avec le jeu. De voir qu'on peut dominer le monde dès le premier essai, c'est satisfaisant. You really get into it, no matter how.

Bref, cet opus d'Epic Games est fort simple, particulièrement efficace et délicieusement bien nanti au niveau graphique. Ce jeu va straight to the point: Quick fun and great satisfaction!

Je donne sans hésiter un ultime 4.75/5. Un achat d'environ 20 $ pour les fans finis de Super Métroid: à acheter absolument!

14 septembre 2009

Feu Dalton!

Road House, 1989
réalisé par Rowdy Herrington

screenplay par David Lee Henry



Ce personnage (Dalton) incarné par Patrick Swayze dans Road House, eu un impact considérable sur ma vie de jeunesse et comme fanatique de cinéma. Étant l'un de mes films favoris lors de mon bas âge, il figure parmis les très bons films d'actions des années 80.

Patrick Swayze succombe aujourd'hui, le 14 septembre, d'un cancer sans pitié qu'est celui du pancréas, après une lutte acharnée et désespérée depuis mars 2008.

À 57 ans, il laisse derrière lui une panoplie de films à succès dont Dirty Dancing, Ghost et des films plus obscures, mais tout aussi honorables tels Red Dawn et Road House.

R.I.P. et merci pour cette rafale des belles années 80.

08 septembre 2009

De Ikea à Futura et de Futura à Verdana


Une pétition court l'Internet contre Ikea dans son idée de remplacement de sa fonte Futura par la fonte Web Verdana.

C'est quelque peu drôle comme tranche de vie, mais signez-là si vous le désirez: ici!