27 mai 2010

Les canadiens sont «out»

Il me fallait une nouvelle et candide réflexion afin de me remettre à dépoussiérer mon blogue après ces playoffs monopolisant de la LNH. Alors en vu du film The Expendables, voici un pot-pourri d'images du cinéma des années 80 qui ont marquées mon imaginaire durant ma tendre innocence:

Bloodsport, 1988
Probablement mon meilleur film de karaté/kung fu/style weird. Un incontournable
supporté d'une trame sonore innespérée. Non mais regardez-lui les «totons»!


Back to the Future, 1985
J'aimais bien le film, mais mon imaginaire fut d'avantage marqué par l'affiche.


Robocop, 1987
Quel petit garçon des années 80 peut dire aujourd'hui qu'il n'a jamais aimé Robocop?


Bar routier (comme j'osais le nommer à l'époque), 1989
J'ai probablement écouté ce film 100 fois. Ai-je besoin d'en dire plus?


Danse lascive, 1987
Le defunt Patrick Swayze a franchement marqué les années 80. J'aime la danse
et comme tout le monde, j'aime bien le romantisme. Il était le best dans ce film.


Terminator 2, 1991
O.K., je triche un peu, mais je peux dire que ce film est le dernier qui ait réellement mit un
terme à cette vague de cinéma qui m'a tant marqué.


Youngblood, 1986
Les belles fesses de Rob Lowe (gay). Comment ne pas être marqué! Mon classique de hockey
pas vraiment bon de ce golden age que sont les années 80.


Rambo 2, 1985
Stallone était en feu cette année là, avec Rambo 2, ainsi que Rocky IV. Ces images
ne peuvent faire autrement que de marquer l'imaginaire d'un jeune garçon vulnérable.


Blade Runner, 1982
Sans doute le long métrage de ces années que j'admire le plus aujourd'hui.


Ferris Bueller Days Off, 1986
J'aurais pu insérer The Breakfast Club, ainsi que Weird Science, mais j'ai écouté, et réécouté,
et réécouté, et réécouté ce film tant de fois, qu'il m'est impossible d'aller voir ailleurs.
Adorable ce Matthew Broderick!


Rocky IV, 1985
Définitivement mon meilleur film d'enfance. J'ai sincèrement vu et revu la scène du training
et du combat pas moins de 200 fois.


Big Trouble in Little China, 1986
Je ne peux passer à côté de John Carpenter, et surtout pas de ce chef d'oeuvre. C'est sans aucun doute mon film fétiche.


J'avais dans l'idée d'écrire un billet sur la guerre au cinéma, mais je ne savais trop quoi dire d'intéressant et ça demande un peu plus de réfléxion. J'avais besoin de me dégourdir les pattes, tout simplement. Donc prochainement, je déblatérerai sans prévenir au sujet de productions telles The Grave of the Fireflies, Apocalypse Now!, Hiroshima mon amour, Full Metal Jacket, The Great Escape, Rambo, The Empire of the Sun, The Deer Hunter, Nuit et brouillard, Star Wars, Terminator, Band of Brothers et tenterai de soulever ce en quoi ils diffèrent en excluant leur étiquette (animation, mini-série, long métrage, documentaire etc.).

06 mai 2010

Rien d'autre à dire

Un pacte a été signé: un ami et moi se feront tatooer dans le milieu
du dos le logo-sourire du Canadien de Montréal
s'ils atteignent la finale de la coupe Stanley cette saison.


24 mars 2010

Comment ne pas avoir hâte?

Devrait sortir le 13 août 2010
dans nos salles.


Voici une affiche qui se veut fromagée, mais pleinement assumée! Comment ne pas avoir hâte à la sortie d'un tel fantasme? J'ai 26 ans, donc j'ai grandi dans la vague des films d'actions des années 80 où le 3D n'existait pas: Des explosions à n'en plus finir avec des hommes en bédaine sautant et hurlant pour leur survie, un scénario simple où il est permis de prendre une pause de vie, des acteurs boostés aux stéroïdes et imperméables aux balles, des quotes ampoulées qu'un homme moyen n'a jamais l'occasion d'utiliser dans un contexte réaliste, etc. etc. etc.

Bref, c'est simple, c'est du bonbon: Choose your weapon!

15 mars 2010

auto-promotion

Un peu plus de visibilité.
Pourquoi pas?
O.K.!


Je me ferai «tribune» à moi-même en vous dirigeant vers un site Web qui me représente.

tommydelarosbil.com

Un simple clique sur l'adresse ci-dessus, pour le plaisir!

14 février 2010

Maîtriser l'art pour la redéfinir?


Revanche, 2008
Réalisé et écrit pas Götz Spielmann
Autriche


"The kind of taut, thinking adult's drama that America stopped producing 30 years ago."
- Darren Hughes, Longpauses.com


Revanche offre une optique intéressante: Un titre qui en dit long sur le récit, mais qui selon une revue de Rodney Perkins, apparaît plutôt comme un pivot et un prétexte afin de mieux surprendre l'auditoire. Par le biais du thème de la revanche, Spielmann gravite autour de cedit sujet afin de mieux développer sur celui de l'amour, de la perte et des liens. Je dois dire que c'est une optique qui me parle énormément et je suis plutôt hâtif d'entreprendre le visonnement.

Robert McKee prône la maîtrise de la forme classique avant l'audace de pouvoir la remodeler. Si, par exemple, on tente d'élaborer une histoire de l'Ouest américain pendant la colonisation, il suggère excessivement la capacité de pondre une histoire en utilisant les principes et les thèmes du genre connexes à cet événement - le Western - afin de bien guider la plume durant le processus d'écriture. Mais qui a dit qu'il fallait adhérer à cette idéologie catégoriquement, sans rouspéter?

Je ne peux toutefois développer d'avantage sur ce scénariste/réalisateur afin de vous démontrer s'il est ou non un maître de la forme classique. Il serait par contre très intéressant de décortiquer l'oeuvre de Spielmann afin de savoir s'il dément l'idée de Robert McKee. J'ai une petite intuition qu'il y a exception qui confirme la règle ici.

11 février 2010

Marcel Dzama au musée

L'oeuvre de Marcel Dzama sera exposée
au Musée d'Art Contemporain du 4 février au 25 avril


Je ne connaissais pas Marcel Dzama jusqu'à aujourd'hui. Mon ami qui détient les droits du blogue Nerd Damage (voir mes liens) m'a proposé d'aller voir cette expo au Musée d'Art Contemporain. J'apprécie ce genre de travaux. C'est un peu déconnecté, mais ça porte à réflexion. Je vous invite à aller sonder les billets de cedit ami. Ils ont des traits similaires dans leur approche.

Pour en savoir plus sur l'exposition en question: le site du Musée d'Art Contemporain.

04 février 2010

Mechanical Commando 2: Invasion - Berzerk Studio

Mechanical Commando 2: Invasion, 2010
Berzerk Studio


L'ère du casual gaming est en pleine expansion. Tout le monde, ou presque, se lance 30 minutes ici et là dans leurs petits jeux facebook. C'est simple et addictif.

Je couvre un peu les activités de la bande de Berzerk Studio depuis plus d'un an. Aujourd'hui, c'est le lancement de leur dernier né, Mechanical Commando 2: Invasion. L'original fut le premier opus du studio et eu un immense succès sur le marché. Déjà, leur marque était faite. La suite vous réserve toute une surprise avec une nette amélioration des graphiques et un ajout d'un franc système RPG Ô efficace. La trame sonore connait une agréable évolution grâce au bon travail de Olivier Couillard de Québec.

Mettez vos écouteurs pendant 30 minutes et laissez vous tirer par le commando mécanique: Mechanical Commando 2: Invasion.

31 janvier 2010

The Band of Brothers sequel (kind of)

The Pacific, Première télévisée le 14 mars 2010


Je me suis procuré la mini-série Band of Brothers avant la fin de semaine. Je n'ai pas besoin de spécifier à quel point je me suis à nouveau gavé de cette production. Fortement manipulatrice, cette épopée de dix heures vous trucide le coeur sans passé par quatres chemins. Malheureusement, malgré le plaisir addictif que crée cette chose, on ne peut qu'être désolé de la voir prendre fin si rapidement.

Et voilà qu'on me dit (je sais, je suis retardé) que The Pacific, une sorte de suite si vous le voulez, est déjà terminé dont la première télévisée sera diffusée le 14 mars 2010. Bien entendu, nous ne retrouverons pas ces chers Perconte, Lipton, «Gonhoré», Malarkey, Winters, Speirs et compagnie, avec qui nous avons développé et tissé des liens colossaux (bin pourquoi pas hen?).

Saura-t-elle nous toucher comme sa précédente? Il ne nous reste plus qu'à espérer, mais je demeurerai parmi les sceptiques.

28 janvier 2010

A Serious Man - Frères Coen


A Serious Man, 2009
Réalisé et écrit par Joel et Ethan Coen

25 janvier 2010

En attendant le prochain opus

Samus Aran, Metroid
Gamecube

24 janvier 2010

Gegen Die Wand

Gegen Die Wand (Head On), 2004
Réalisé et écrit par Fatih Akin
Allemagne


En référence à ma bénine et précipitée revue des années 2000 ci-dessous, je pourrais maintenant introduire Head On à ce top 5. Pour en ravir quelle position? Très possiblement la première place! Pourquoi? Je résumerai mon visionnement avec quelques adjectifs: Fort, sensible, prenant, déroutant, affligeant, plausible, radieux, assomant, intemporel, captivant, complet et enfin, immensément satisfaisant. Je vous laisse même le loisir d'ajouter un «ultimement» devant chacun de ces termes.

Ce long métrage de Fatih Akin cingle avec une telle puissance dès la 15ième minute qu'il est sincèrement impensable de s'en remettre avant la fin, du moins, on l'espère. Bonheur, il livre la marchandise! Quoi de plus? Il continue, par son timing plus qu'adéquat, de nous renverser par ses climax dictants et inconcevables. Et malheur (ou bonheur?)! Le climax final se réveille... C'est un art que de terminer son film de LA bonne façon. Akin m'avait démontré plus tôt cette semaine qu'il possédait les moyens d'achever une oeuvre d'une indubitable façon avec un long-métrage plus récent, The Edge of Heaven, malgré une globalité quelque peu imparfaite. Et voilà qu'il me confirme qu'il dispose sincèrement de cette faculté rare: Il sait exactement comment mettre un point final à une histoire imposante. C'est sincèrement l'une de mes plus belles expériences de cinéma à vie et surtout ma plus belle découverte depuis excessivement longtemps.

Gegen Die Wand est un écrit complet, mais aussi une fine et précise réalisation. J'essaie tant bien que mal de mettre des mots sur mon appréciation, qu'aussitôt je suis épris d'attaques de frissons. Le simple fait de revoir ces moments dans ma tête me boulverse instantanément. Head On, de ses bras puissants et violents, vous berce tendrement pendant 120 minutes vous expliquant clairement ce que peut être la vie entre deux âmes auto-destructeurs qui se joignent spontanément, inconséquement. La complexité de ces êtres perdus vous est finement peinturée et vous serez sans doute, je l'espère du moins, chaviré par cette douce et déchirante balade.

Ceux comme moi qui ont pu développer au fil des ans un oeil un peu plus critique face au cinéma seront d'accord pour dire qu'il est plus que plaisant d'annexer une note à un film. Je donnerai donc un 11/10 à Head On. Ah oui? Vraiment? Bin ouais!

Fin.