14 février 2010

Maîtriser l'art pour la redéfinir?


Revanche, 2008
Réalisé et écrit pas Götz Spielmann
Autriche


"The kind of taut, thinking adult's drama that America stopped producing 30 years ago."
- Darren Hughes, Longpauses.com


Revanche offre une optique intéressante: Un titre qui en dit long sur le récit, mais qui selon une revue de Rodney Perkins, apparaît plutôt comme un pivot et un prétexte afin de mieux surprendre l'auditoire. Par le biais du thème de la revanche, Spielmann gravite autour de cedit sujet afin de mieux développer sur celui de l'amour, de la perte et des liens. Je dois dire que c'est une optique qui me parle énormément et je suis plutôt hâtif d'entreprendre le visonnement.

Robert McKee prône la maîtrise de la forme classique avant l'audace de pouvoir la remodeler. Si, par exemple, on tente d'élaborer une histoire de l'Ouest américain pendant la colonisation, il suggère excessivement la capacité de pondre une histoire en utilisant les principes et les thèmes du genre connexes à cet événement - le Western - afin de bien guider la plume durant le processus d'écriture. Mais qui a dit qu'il fallait adhérer à cette idéologie catégoriquement, sans rouspéter?

Je ne peux toutefois développer d'avantage sur ce scénariste/réalisateur afin de vous démontrer s'il est ou non un maître de la forme classique. Il serait par contre très intéressant de décortiquer l'oeuvre de Spielmann afin de savoir s'il dément l'idée de Robert McKee. J'ai une petite intuition qu'il y a exception qui confirme la règle ici.

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