18 décembre 2009

Petite revue de la décennie

En ordre de préférence:

Cidade de Deus (Cité de Dieu), 2002
Réalisé par Fernando Meirelles
Screenplay par Bràulio Mantovani



History of Violence, 2005
Réalisé par David Cronenberg
Screenplay par Josh Olson


Bom yeoreum gaeul gyeoul geurigo bom (Printemps, été, automne, hiver et printemps), 2003
Réalisé par Ki-Duk Kim
Screenplay par Ki-Duk Kim


Wall-e, 2008
Réalisé par Andrew Stanton
Screenplay par Andrew Stanton et Jim Reardon


Sugar, 2008
Réalisé par Anna Boden et Ryan Fleck
Screenplay par Anna Boden et Ryan Fleck


J'aurais peut-être ajouté Watchmen si j'avais fait un top 10 car il se trouve que c'est sans aucun doute la plus fidèle et respectueuse adaptation d'une nouvelle graphique jamais produite au grand écran. Je n'ai malheureusement pas vu le dernier cut qui doit durer environ 4 heures. À ce qu'il paraît, ils ont ajouté les séquences très profondes du lecteur de la bande-dessinée à la boutique de journaux. Bref, le film rend hommage à la grande oeuvre de d'Alan Moore.

J'ai aussi songé à No Country for Old Men, mais il fut devancé de peu par mes choix ci-haut. Et non, il n'y a pas de Inglourious Basterds, ni de Entre les murs, ni de Polytechnique, ni de The Wrestler et ni de The Dark Knight. Tous des films surestimés si vous voulez mon avis. Par contre, j'aurais sans doute donné une seconde chance à In the Mood for Love de Kar Wai Wong.

Pour les animations, nous avons eu de quoi nous nourrir durant cette streak: Spirited Away, Ponyo on the Cliff by the Sea, Up, The Incredibles, Cars, Waltz with Bashir et le surprenant et démesuré Steamboy. Il en convient qu'il me fut difficile de trancher dans cette ardoise.

D'autres films tels Royal Tenenbaum et Punch Drunk Love auraient sans aucun doute figurés parmi le top 10. Pour la trame de documentaires, Grizzly Man part en tête de liste simplement parce que je n'ai pas écouté tant de films de ce genre. Des travaux tels Encounters at the End of the World, Man on Wire, Standard Operating Procedure sont passés sous mon nez sans aucune réaction de ma part. Children of Men, High Fidelity et Lost in Translation furent de bonnes surprises. Le doublé de Quentin Tarantino (la saga Kill Bill) ainsi que l'épuré mais sincèrement efficace et tight Death Proof m'ont aussi fait quelque peu songer.

La décennie fut très longue. J'ai très certainement loupé plusieurs excellents films. Je pense à Apichatpong Weerasethakul qui est considéré comme l'un des plus surprenants réalisateurs de ces dix dernières années dont j'ai simplement vu Tropical Malady. J'ai manqué quelques métrages de la part des réalisateurs comme Lars Von Trier, Ramin Bahrani, Werner Herzog et Clint Eastwood. J'essaierai d'être plus attentif dans les prochaines dix années. Voilà une bonne résolution pour le nouvel an.

17 décembre 2009

Le syndrôme de la page blanche

Barton Fink, 1991
Réalisé par Joel Cohen
Écrit par les frères



Quoi de mieux pour représenter un tel syndrôme que par ce chef d'oeuvre narratif? Récipiendaire de trois prix au Festival de Cannes de 91, ce film figure parmi mes plus grands canons cinématographiques (peut-être même le plus grand?). Par son scénario qui défit encore aujourd'hui la plume des plus grands auteurs et constitué d'un duo d'acteur profondément complémentaire, Joel et Ethan Coen s'emparent entièrement de notre esprit pendant ce court 115 minutes.

L'histoire débute sous une forme narrative dite classique présentant un unique protagoniste, Barton Fink, en quête de l'accomplissement professionnel. Ensuite, Fink percute rapidement le mur du vide inspirationnel et le spectateur se retrouve dès lors très profondément encré dans son esprit telle le suggère la forme minimaliste. Enfin, s'enchaîne une déformation de la réalité, très typique du anti-plot.

Très peu de films remarquables - voire aucun - ne peuvent stipuler être appuyé d'un scénario aussi riche et si délicieusement ficelé en s'abreuvant à la source de chacune des pointes du triangle narratif. Après plusieurs écoutes, Barton Fink réussi toujours d'une façon particulière à me surprendre et à me faire revivre cette expérience toujours aussi imposante.

27 novembre 2009

Hitchcock et Bauhaus

North by Northwest, 1959
Réalisé par Alfred Hitchcock


Ceci est un shot tiré du métrage North by Northwest de notre désolé Alfred Hitchcock. Je m'incline devant sa tombe!

16 novembre 2009

Affichage

Empire of the Sun, 1987
Réalisé par Steven Spielberg
Screenplay par Tom Stoppard


J'ai un peu l'esprit dans l'affichage depuis samedi grâce à l'événement ExpoZine.

L'événement en soi n'était pas trop mal. Beaucoup d'amateurisme par contre, donc très peu de présentations remarquables. Ah, aussi! Il faisait vraiment chaud et ça puait le «swing».

13 novembre 2009

Que faire en fin de semaine?


Info: http://www.expozine.ca/



Jesus Lizard au National:
1220 Rue Ste-Catherine E
, Montréal

Vendredi 13 novembre dès 19 h.

12 novembre 2009

Le subtext: la magie opère vraiment!

Sugar, 2009
réalisé et écrit pas Anna Boden et Ryan Fleck


Comment déterminer quel film est mauvais ou non? Tout le monde peut répondre à cette question: Une belle réalisation, de bons acteurs, une histoire plaisante, des images délicieuses etc. C'est subjectif et malgré qu'il y ai un certains concensus sur la qualité d'un film, l'important demeure l'intérêt et la réaction que nous avons devant une projection. Mais ceux qui ont appris à écrire un bon screenplay savent qu'une histoire intense ne se résume pas à quelques scènes fracassantes ici et là souportées de juteux dialogues. Il en faut bien plus, sinon, nous tombons dans le simple spectacle. C'est peut-être déjà pas mal, mais il est possible de faire encore mieux.

Je m'arrêterai sur un élément qui me parle particulièrement et que beaucoup d'auteurs semblent oublier. Ou du moins, ils ne semblent pas y porter trop attention: le sous-texte. Cette portion d'un ouvrage de 150 pages est le lien entre trois éléments d'une production: la réalisation, le scénario et le casting. En d'autres termes, un film avec des personnages vraisemblables et particulièrement profonds, c'est le résultat de bons sous-textes épaulés d'un montage logique, de plans de caméra adéquats et de jeux d'acteurs précis.

Les Boden et Fleck oeuvrent maintenant depuis 2002 (leur premier short). Ils ont cette force particulière d'ajouter une profondeure additionnelle à leurs travaux. Ils savent écrire, réaliser et surtout guider leurs acteurs. Sugar et Half Nelson, leurs derniers métrages, proposent deux protagonistes aux dimensions multiples. En prime abord, dans Half Nelson, Dan Dunne,

Half Nelson, 2006
réalisé et écrit pas Anna Boden et Ryan Fleck


interprété par le talentueux technicien Ryan Gosling, est un jeune professeur blanc au volant d'une classe du secondaire d'une école pour noirs et hispaniques. Ayant le tout parfait contrôle de sa troupe par son énergie captivante et son intelligence évidente, il éprouve contre toute attente un problème de contrôle impreingé fortement en lui. Conséquemment, c'est sur cet aspect que Anna Boden et Ryan Fleck oeuvrent d'une si magnifique façon. Les scènes les plus délectables sont celles où Ryan Gosling joue son jeu. Ce comédien a cette façon de nous amener avec lui dans son univers intérieur. Ses conflits intérieurs, personnels et extra-personnels sont magnifiquement performés. Il n'a besoin que d'un regard, d'un soupir, d'un simple geste pour nous indiquer exactement là où il en est. Immersif!

Ensuite, pour ce qui est de Sugar, c'est sur un désir inconscient du protagoniste que nos deux auteurs/réalisateurs développeront cette même dimension. Ce sont encore une fois les gestes, les actions et les réactions du personnage principal, Miguel 'Sugar' Santos, interpété par Algenis Perez Soto, qui nous amène à entrer en relation très intime avec lui. Le fait que le personnage évolue dans un contexte exotique, ce qui entraine une incapacité à bien communiquer avec autrui, laisse beaucoup de place au «non-dit». Conséquemment, le beat et l'intrigue se construisent par l'entremises de ces instants. Le rythme est intéressant et nous tient en haleine d'une douce façon. Immersif!

Bref, dans la vie, il est souvent difficile de comprendre ce que quelqu'un a en tête lorsqu'il ne parle pas, mais il est possible de mettre des mots sur les mimiques. Parfois, les tics nous révèlent la solution. Mais plus souvent qu'à son tour, nous nous trompons. Le cinéma est avant tout une vulgarisation d'un événement complexe qui, dans la vie de tout les jours, serait floué par une réalité spacio-temporelle - d'autres facteurs complexifieraient aussi l'événement - impropre à la cinématographie. Les auteurs de Sugar et Half Nelson nous font vivre des événements compliqués par le biais du «non-dit» d'une façon simple et épurée. Ce sont sincèrement mes révélations de l'année. De minucieux et très talentueux réalisateurs.

02 novembre 2009

L'intention devant l'attention

The Paper Soldier
illustration de Sam Weber
sampaints.com


Une vive discussion prit lieu au courant de ma soirée d'hier. Ce moment animé par Adam Bergeron (voir mes liens), Jason Béliveau (auteur du blogue Cinéphagie) et moi-même, prit une tournure particulière. Nous traitions de la notion de la position du spectateur face à l'oeuvre et de l'intention de l'artiste derrière elle. Qu'on parle de minimalisme, de performance ou d'abstraction, il est primordial de se mettre dans la peau de l'artiste pour bien comprendre l'âme d'une oeuvre et l'enjeu d'une telle action. Sinon, on passe à côté de la track.

Il y va de même pour le cinéma. Par exemple, beaucoup de critique au Québec reproche au film Polytechnique de Villeneuve de n'être qu'une belle peinture insignifiante. J'éprouve aussi une profonde réticence en ce qui à trait ce film. Mais après avoir sondé l'analyse d'André Habib sur le sujet (sur le site Web de Hors Champ), je n'ai pu que remettre ma position en question. Habib soulève une citation du cinéaste québecois face à son film qui stipule n'avoir qu'une intention esthétique derrière sa technique. Après cela, comment peut-on réellement condamner le film? Denis Villeneuve n'a-t-il pas le droit de représenter ses propos et son intention de la façon qu'il le veut et de faire que du beau s'il le souhaite? Habib y répond habilement: «L’abjection de Polytechnique est du même ordre: une suresthétisation de la tragédie, une embellie de ce qui aurait dû demeurer brute, brutal, intolérable, irrécupérable. Que Villeneuve ne vienne pas me dire qu’il a simplement voulu faire une œuvre artistique et que son Polytechnique vaut modestement Guernica de Picasso (mais il faut être fou pour dire des choses pareilles!). Guernica n’est pas une ''belle'' toile, une belle ''vision'' artistique d’une tragédie. Pas plus que Paisa ou Allemagne année zéro de Rossellini ou Les carabiniers de Godard ou Nuit et brouillard de Resnais ou Shoah de Lanzman ne sont des beaux films. L’abjection, c’est lorsque la volonté d’art, la volonté d’être un artiste, de faire une ''belle œuvre artistique'' se substitue à la responsabilité démesurée — faite de crainte et de tremblement, de doute et de réelle humilité — de témoigner malgré tout de ce qui nous dépasse entièrement. C’est accepter d’être un ''imposteur'', baisser la tête de honte en tant qu’humain, plutôt que de se réjouir sur toutes les tribunes médiatiques d’avoir fait un ''beau film''.»

Il est vrai que Polytechnique plonge tête première dans le problème d'abjection. L'intention de Denis Villeneuve, lâche et indigne si vous voulez mon avis, est bien comprise par une certaine critique, mais vraisemblablement mécomprise par le public en général. «C'est un très beau film! Il est bon de se rappeler d'un tel événement par respect pour les principaux concernés de l'histoire. J'aime bien le plan au dessus de Marc Lépine après son suicide. C'est plein de profondeur. C'est triste!». Autrement dit, le film n'est qu'un pâle reflet et faussement représentatif de cette tragédie du 6 décembre 1989. Il est triste de réveiller un tel cauchemar en le signifiant par un petit monstre de placard qui disparaît lorsqu'on ouvre la lumière. Un cinéaste qui développe sur un tel moment se doit d'être beaucoup plus critique en présentant ses choix d'actions d'une façon plus représentative en évitant le fâcheux syndrôme de ''l'album de famille qu'on sort à Noël''. Son montage se résume à un faux respect, qui selon moi, à du seulement mettre profondément mal à l'aise ces gens qui ont vécus les vraies répercussions de ce rouge décembre. Je ne suis pas sortie de la salle répugnée par ces souvenirs qui ne sont pas les miens, mais plutôt par cette effigie trop simplement vulgarisée et à un haut point banalisée.

L'intention d'un auteur, d'un peintre, d'un sculpteur ou d'un cinéaste invoque souvent la polémique. On peut se remémorer la vague de la Tribu du soleil qui fit son apparition au Japon dans les années 60 et qui se pencha nouvellement sur les problèmes de l'individu japonais plutôt que sur ceux du groupe. De nouveaux thèmes furent approchés plus ouvertement tel la sexualité chez les adolescents. Ce fut le scandale! Dans ce cas ci, on parle de révolution du monde des idées. L'imaginaire japonais se vit changé à jamais par la destruction de ce mur qu'était le contrôle des valeurs à cette époque. Mais peut-on en dire autant d'une oeuvre comme celle de Denis Villeneuve? Quel est réellement le rôle de son film? Ouvrir une plaie tout doucement en essayant de faire couler le moins de sang - et d'encre - possible afin d'en retirer un esthétisme particulier? Calmer la plume des sanguinaires critiques en terminant le film en stipulant que le Québec serait entre les mains des femmes (avait-il raison si c'était le cas? Petite blague à part.)? Est-ce qu'une plasticité lichée est suffisante pour supporter la reconstitution de cet événement lourd en conséquence et en valeur (vous n'avez qu'à penser à la piètre qualité du texte réel de Lépine qui était sans aucun doute le miroir d'un homme hautement perturbé et qu'on a lu au public d'une si jolie façon)? Peut-on sincèrement regarder cet oeuvre et trouver ça beau, sans plus? Certes, son film à son pesant d'atrocité. Il le fallait bien pour le spectacle, mais je suis en désaccord avec ses décisions malgré tout. Ce film n'est pas beau même s'il a la prétention de l'être dans sa plasticité. Il est chimérique et insipide.

Prenons par exemple Nuit et Brouillard d'Alain Resnais. Le montage et le collage de cette magnifique réalisation soutiennent avec pertinence les affrosités des camps de concentration Nazi. Il est impossible de demeurer froid devant ce tableau. Ce documentaire ne dure pas très longtemps, mais il n'en fallait pas plus pour déstabiliser - d'une approche juste - son spectateur. Pourquoi Resnais se serait servi de telles horreurs dans le but de faire du beau, de charmer son bon public? Il était conscient de l'importance de bien représenter cette partie de l'Histoire de l'Homme. Polytechnique, lui aussi, ne dure qu'un petit 77 minutes, mais ne réussi pas tant qu'à moi à brasser les gens comme il aurait peut-être du. Le film est mou et banalise la tragédie dont il fait appel. Son propos de faire du beau est alors impertinent, insignifiant.

Bref, dans tout les cas pointus de ce genre, il faut prendre la peine de se retirer un moment et de reconsidérer la chose. Par exemple, il faut apprendre à ne pas se satisfaire des artifices superflu et insignifiants que nous proposent trop souvent la télévision et nos salles de cinéma. C'est souvent trop beau pour être vrai. Réveillez-vous! Ne vous laissez pas berner!

29 octobre 2009

À propos de films Noirs


Le Samouraï, 1967
Réalisé et co-écrit par Jean-Pierre Melville


Tarantino fut le premier à m'initier - du moins, le premier professeur évident - à la saveur Noir à l'aide de son bonbon de 1994. Les frères Coens ont reçus par la suite ce flambeau. Dois-je dire que c'est déjà un bon pied dans la porte.

Psycho-Noir?

J'ai tâté du bout des doigts une partie de l'oeuvre de David Lynch qu'on semble nommer Psycho-Noir. Je ne peux avouer être un grand fan de ses films tels Lost Highway ou Mulholland Dr.. Peut-être suis-je trop bête? Ou est-ce peut-être trop complexe, ce qui volerait à mon plaisir de visionner une «vue»? J'aime bien me creuser les méninges. D'un autre côté, lorsque le métrage se résume à un casse-tête de 1 000 000 pièces à agencer en deux heures, je lâche prise. C'est comme ça, c'est tout. Je n'enlève rien à ce talentueux cinéaste. Ce n'est simplement pas ma branche de célerie.

Passer à une étape supérieure

Depuis, j'ai fait la rencontre de deux autres chefs: Jean-Pierre Melville et Bernardo Bertolucci. J'ai savourez Le Samouraï de Melville et Il Conformista (Le Conformiste) de Bertolucci. Ce que j'apprécie du genre, c'est le niveau de conflit des personnages, très implicant, dense, cruel et déroutant. Autrement dit, l'ambiguïté morale, la violence crue et les motivations sexuelles sont fréquemment utilisées comme pivot. Dans le premier, Alain Delon nous fait vibrer par sa présence godzillesque, il faut le dire. La profondeur de ses tourments lourds est rehaussée d'une coche par son jeu de maître. Il va de même pour Jean-Louis Trintignant, dans le second. Le passé de Marcello vient se fracasser contre sa vie actuelle et soulève un haut degré de dilemmes moraux délicieusement concocté.

Imaginez! Des canons tels Casablanca, Notorious, Ace in the Hole; d'autres dans la catégorie Post Noir tels Chinatown et Taxi Driver; des plus récent comme Pulp Fiction et même l'euphorique Robocop. Tous sont reliés de très près au genre Noir.

Ce qui me touche d'avantage dans ce genre, c'est qu'on aborde avec profondeur, agressivité et sensibilité, des thèmes tabous générant chez l'individu des torpeurs émotionnelles maintes fois niées. Et ce, à l'échelle universelle. Vivre de si fortes émotions de si près me boulverse à chaque moment. C'est de très loin moins moralisateur et manipulateur qu'un message égaré à la «ne prenez pas de drogue, c'est mal. Vous voyez?».

Bientôt, je me lance dans le chef d'oeuvre qu'est Sunset Boulevard.

28 octobre 2009

Du plaisir!

«They're coming to invade...They're coming to lay their hands
on a treasure that is not their own...
»



Un tout nouveau titre de la bande de Berserk Studio de Québec.

Aller combattre ces monstres qui en veulent à votre trésor!!! GO GO GO!!!

23 septembre 2009

«... because she is coming!»

Je regardais des trailers sur l'internet et je me suis remémoré un bon teaser.



Kill Bill volume 2 - 2004
réalisé et écrit par Quentin Tarantino



David Cronenberg, made in Canada

a History of Violence, 2005
réalisé par David Cronenberg
screenplay de Josh Olson


Je viens tout juste de mener à bien l'un des récents métrages de David Cronenberg, A History of Violence, qui ma foi, m'a particulièrement troublé. Pour la première fois, j'assistais à un film peu typique du canadien. Quelques minutes après l'écoute, une réflexion prît une bouffé profonde: Malgré les apparences conventionnelles de ce film, on sent l'odeur de Cronenberg nuancée de quelques petites variations. Le travail demeure authentique et est sans équivoque signé de la griffe du cinéaste.

On a l'habitude d'être tenu sur le bout de notre divan avec l'auteur de Videodrome et de The Fly. David Cronenberg sait comment surelever les moments cruciaux: Inciting incident, acts climax, crisis, turning points, last act climax, penultimate act climax, resolution. Nous pouvons être certain que nous respirerons le maximum de ces instants critiques. Les scènes punchs de cette oeuvre, de même que ces moments d'écarts entre l'attente et le résultat, sont bien orchestrés et font preuve d'une profondeure singulière. Guidant ainsi le spectateur avec soin vers une expérience plus intime et émotionnellement véritable. A History of Violence établi sa route minutieusement et nous bouscule dans de robustes et tumultueux sentiments.

En ajout, la trame sonore, délicieuse peut-elle être, joue un rôle bien important. Encore une fois, c'est avec finesse qu'elle s'insère dans les instants majeurs. John Carpenter (Halloween, The Thing, Christine) à déjà dit et je cite: «Movies are about making mental things physical». Et bien, David Cronenberg sait ce dont il s'agit. Tom Stoll, protagoniste du métrage, n'a pas toujours besoin d'ouvrir son clapet pour nous indiquer où il se situe dans son esprit. Viggo Mortensen s'occupe de la partie staging, tant dis que la musique elle, s'occupe de la partie plus émotionnelle, empathique. Le chef d'orchestre à levé les bras!

Je n'éprouve malheureusement que le désir de survoler le film d'une façon expéditive, désolé. :)

Par contre, je vous sollicite à reluquer trois articles parues sur le site Web de Hors Champ qui traitent -l'un, du film eXistenZ (ici), -le second, d'une entrevue avec David Cronenberg (ici), -enfin, de A History of Violence, fine expression d'André Habib (voilà). J'aimerais aussi vous diriger vers la revue d'un maître critique qui est pour moi un cicerone dans la cité du cinéma: Roger Ebert.

15 septembre 2009

Shadow Complex

J'ai fais tout récemment la découverte d'un jeu ultimement surprenant sur Xbox Live Arcade.

Shadow Complex, 2009
Xbox Live Arcade
développé par Epic Games


Développé et lancé vers nous telle une torpille par Epic Games (Unreal Tournament, Gears of War), Shadow Complex se montre d'une façon particulière: Un espèce d'hybride side-scrolling et shooter de science-fiction.

Vous évoluez dans un jeu où le gameplay ressemble fortement à Super Métroid. Mais encore faut-il mentionner que l'environnement est totalement en 3D: Vos ennemis peuvent se positionner partout autour de vous - pas seulement devant, derrière, au dessus et en dessous - et apparaîtront de plusieurs endroits.

Vous aurez la chance d'évoluer dans différents environnements telle une région
montagneuse boisée, l'intérieur d'une base militaire et même les profondeurs marines.


La variété des environnements est l'un des plus beaux traits de cette oeuvre. Dans Shadow Complex, vous vous retrouvez par inadvertence, après une balade en forêt avec votre petite amie, dans une base militaire et découvrez qu'il s'y complote quelque chose de pas catholique. Vous sillonnez des grottes, une montagne forestière, des cascades et des cours d'eau afin d'entraver les plans de votre opposant. Par surcroît, vous allongez au tapis de nombreux ennemis dont des MechWarriors contre qui il est plus qu'agréable de combattre.

La quantité de power ups est très honnête et surtout ahurissante. Vous aurez le moment d'utiliser le classique double jump, de vous servir d'une arme à projectile de glace qui vous autorise de créer des barricades ou des ponts, de bouger rapidement - une fois le power up obtenu - vous offrant le droit de passer à travers des objets, de courir sur l'eau et la tête en bas. Et bien d'autres power ups saurons vous saisir entièrement. Le gameplay s'avère complet et propose au joueur plusieurs optique d'attaque.

Par ailleurs, la courbe de difficulté m'apparaît parfaite - après avoir terminé le jeu en 6 heures et collecté 35 % des items - et de multiples achievements s'offrent au plus coriace des joueurs. Bref, ce jeu conviendra à tout les types de joueurs, qu'il soit hardcore ou casual.

Le rapport de taille entre le protagoniste et certains ennemis est réjouissant.


Bien qu'un plaisir immensurable se présente au joueur dès l'introduction, il sera mit nez-à-nez à un scénario ô ma foi cliché. S'ajoute par le fait même des dialogues d'un ennui mortel. On trouve par contre rapidement le moyen d'oublier ce petit détail car tout cet aspect ne se trouve qu'en trame de fond. Aussi, certains glitchs visuels et physiques subviennent de temps à autre, surtout au niveau des ennemis. Mais encore une fois, il est plus que facile d'y faire abstraction. La difficulté du jeu à la base est peut-être discutable.

En ajout, pour y avoir joué au mode de difficulté juste avant le plus ardu, je considère que je n'ai pas eu de réelle compétition. Malgré que vous vous sentez surpuissant - ce qui est une très bonne chose en soi dans un jeu vidéo - il aurait peut-être été bon d'y voir une coche plus élevée. Aucun boss ne m'a réellement défié au point où l'accumulation d'items supplémentaires aurait été nécessaire. La plupart des quelques 7-8 gros méchants sont relativement facile à combattre. Je ne peux toutefois confirmer que c'est similaire dans le mode ultime. Une chose reste sûre, c'est qu'il demeure très plaisant d'être rapidement à l'aise avec le jeu. De voir qu'on peut dominer le monde dès le premier essai, c'est satisfaisant. You really get into it, no matter how.

Bref, cet opus d'Epic Games est fort simple, particulièrement efficace et délicieusement bien nanti au niveau graphique. Ce jeu va straight to the point: Quick fun and great satisfaction!

Je donne sans hésiter un ultime 4.75/5. Un achat d'environ 20 $ pour les fans finis de Super Métroid: à acheter absolument!

14 septembre 2009

Feu Dalton!

Road House, 1989
réalisé par Rowdy Herrington

screenplay par David Lee Henry



Ce personnage (Dalton) incarné par Patrick Swayze dans Road House, eu un impact considérable sur ma vie de jeunesse et comme fanatique de cinéma. Étant l'un de mes films favoris lors de mon bas âge, il figure parmis les très bons films d'actions des années 80.

Patrick Swayze succombe aujourd'hui, le 14 septembre, d'un cancer sans pitié qu'est celui du pancréas, après une lutte acharnée et désespérée depuis mars 2008.

À 57 ans, il laisse derrière lui une panoplie de films à succès dont Dirty Dancing, Ghost et des films plus obscures, mais tout aussi honorables tels Red Dawn et Road House.

R.I.P. et merci pour cette rafale des belles années 80.

08 septembre 2009

De Ikea à Futura et de Futura à Verdana


Une pétition court l'Internet contre Ikea dans son idée de remplacement de sa fonte Futura par la fonte Web Verdana.

C'est quelque peu drôle comme tranche de vie, mais signez-là si vous le désirez: ici!

29 août 2009

Shutter Island - Martin Scorsese

Le tout récent trailer du prochain opus de Martin Scorcese, Shutter Island.



Enjoy!

22 août 2009

Le bâtard


*** rough version hihi ***

J'ai vu hier ce tant attendu Inglourious Basterds, dernière peinture de l'élu de nos coeur Quentin Tarantino.

Le générique de fin débute, mon visage demeure neutre et mon sourcil droit regarde vers le haut. Pourquoi? C'est ce que je tente de m'expliquer difficilement depuis 23 h hier soir.

J'ai pris le temps de lire quelques critiques ici et là afin de nettoyer ce grossier festin excentrique que nous à offert l'arrogant cinéaste.

«War reduced to pop entertainment should at least be easy to swallow, but this stuff keeps getting stuck in our craw. The trash that Tarantino used to elevate he now imitates.» - Rick Groen, The Globe and Mail

Je blâme rapidement Tarantino de s'être trop facilement caricaturé. Certaines scènes sont extrêmement fortes et révélatrices, comme la scène initiale avec, comme il le fait si bien, un clin d'oeil à ce cher Sergio Leone: «Once upon a time in Nazi occupied France...» Il y va de même de la scène de la Taverne où la tension créée par ce moment accentue le désir ultime des bâtards inglorieux (sans évoquer le fâcheux point final de cette scène qui démontre de son excentricité et qui, semble-t-il, est le point tournant à partir duquel le film semble perdre les pédales).

Certaines scènes, beaucoup trop à mon avis, se voient affaiblit par ce croissant désir d'offrir une expérience sensorielle particulière, mais qui dans ce film, apparaissent maladroitement construites et semblent être au profit de l'essence d'une histoire riche et captivante: des intrigues qui se tiennent et qui se développent à partir d'événements vrais, qui révèlent une expérience humaine forte et réaliste, et qui poussent le ou les personnages à se dépasser dans leur quête ultime. Ici, tout arrive de toute part, des dialogues à n'en plus finir, de la musique plus ou moins en symbiose avec les scènes, des non-events à quelques reprises, sans trop de pertinence et qui offrent enfin une histoire simple, mais surtout mal organisée. L'histoire qui entoure les bâtards est peu véritable, mais à quel point complexifiée d'échanges colorées inutiles.

Le film réussi quelque peu à tenir le spectateur en haleine grâce à la performance de Christoph Waltz. Hans Landa, Sherlock Holmes Nazi, est la principale force antagoniste du film. Par sa sadique et incessante fausse compassion qui terrorise nos chers juifs, il met au pied du mur les personnages «gentils». Il permet à ces derniers de dépasser leurs limites. Voilà ce qu'on attend d'une bonne histoire! Mais notre détective SS se retrouve en plein milieu du problème des faux dialogues, ainsi que Brad Pitt. Tarantino nous a offert dans chacun de ses films des moments de conversation impertinents qui n'aident en rien à l'élaboration d'une action, d'une intrigue. On se gavait par contre de ces moments car ils étaient rare, unique et ne nuisaient pas à la structure du film, ni au focus du setup.

En fait, ce que je retiens le plus de ce film ce sont ces échanges verbaux sans implications véritables, qui n'influencent en rien l'évolution du scénario. Je n'ai pas l'impression d'avoir vécu une expérience humaine significative parce que le noyau est recouvert d'une épaisse couche d'excentricité qui limite le film à son caractère excessif. En aucun cas je me suis senti reconnu, concerné ou interpelé. Je n'ai qu'écouté les trop étouffants délires psychédéliques d'un éternel réalisateur immature.

«A fundamentally silly piece of fiction and far too few occasions when Tarantino manages to produce the kind of spectacular cinematic moment combining character, script and editing that first signalled him out as a virtuoso director.» - Derek Malcolm, Evening Standard

Sous ses aspects de film d'histoire, Inglourious Basterds s'avère plutôt être une œuvre peu consistante, évoluant dans une situation prioritairement loufoque. Je n'ai rien contre ce genre de setting dans la mesure où l'auteur s'en sert pour asseoir son propos. Ici, il s'approprie une période très connu de l'histoire de l'Homme, mais ne s'en sert en aucun cas comme un pivot réaliste. Il y va afin d'accentuer son besoin de choquer à l'aide de ce thème chaud qu'est l'antisémitisme. Il remanie le court de l'histoire pour offrir à son bon publique des scènes où on martyrise des Nazis et qui se voudraient par le fait même grandement réjouissantes. Je n'ai éprouvé aucun réel plaisir à voir ces Nazi mourir à la tonne - n'était-il pas là le fondemement primaire du film? - et surtout pas de voir ce cher Adolf Hitler être trucidé de toute part juste avant de brûler et d'exploser. Je me serais peut-être délecté de cette scène si le film avait gardé sa concentration tout au long de ces 2:30. Mais détrompez-vous, ce n'est guère de la compassion pour les Nazis. C'est plutôt une réaction face aux problèmes d'empathie du film en général. On ne souhaite pas voir des Nazis mourir pour le plaisir (malgré que la plupart des gens s'en satisferont), on veut voir des protagonistes réussir ou échouer dans leur quête d'une façon personnelle, plus profonde. Ici, je trouve que le besoin ultime de QT était de faire bondir les gens de joies parce que tuer un Nazi, c'est dont cool! Donc pas besoin d'amener une dimension profonde?

Le caractère des personnages est inconstant aussi: une fois ils sont des hommes décorés et/ou dotés d'atouts rares, et enfin, à la fermeture des livres, ces personnages se condamnent eux-même à un triste sort - faible dénouement si vous voulez mon avis - que par leurs choix stupides. Faible un peu non? Encore une fois, la plume écrit trop facilemement à la place de la tête. C'est ce qu'on appel écrire des clichés, ce qui fait que l'épilogue manque réellement de punch. Désolé pour ceux qui ont trouvé ça hot comme fin.

Par surcroît, la charge émotive reliée aux événements se voit brisée. La seule compassion que j'ai réellement eux durant ce film, c'est pour l'allemand qui pleurait à l'arrivée du mythique Bear Jew. Dommage? Oui et non! Non car on pouvait sentir la force et l'influence de ce personnage - que l'on voit malheureusement sous cet aspect qu'une seule fois durant ce long 150 minutes - sur les Nazis. Et oui, pas parce que c'était un Nazi qui pleurait, mais bien parce que ce film nous promet tant de choses et qu'en bout de ligne, pratiquement tout est banalisé par des contre-actions qui viennent détruire les attentes dans le seul but de surprendre, de brouiller les pistes. De plus, ressent-on vraiment la crainte que crée les bâtards chez les shleux outre que par l'entremise de cette scène? Non!

Par contre, cette Shosanna Dreyfus, incarnée par la délicieuse Mélanie Laurent, semble être d'un atout particulier. Elle évoque chez le spectateur le désir de voir ces Nazis souffrire et se faire poignarder en plein visage. Son implication dans le film se résume à 3 choses simples: ses sœurs ont été tuées par Hans Landa, mais elle réussi à s'enfuir: la naissance de cette fameuse quête de la vengeance. Ensuite, elle croise à nouveau le détective à l'aide du héro de guerre allemand - qui est trop présent et qui n'est que trop facilement utilisé que pour régler des problèmes dans le scénario - ce qui accentue son désir ultime de se venger. Enfin, son plan démentiel de brûler son cinéma. Bref, heureusement Shosanna refait face à son pire cauchemar, Hans Landa, qui malheureusement disparaît de sa vie spontanément. Pourquoi le perd-elle de vue si soudainement? Son véritable antagoniste était ce personnage, mais il se voit remplacé par le mouvement nazi en général. Moche!

Rendu là, à quoi sert vraiment notre commando d'élite anti-nazi à part de graver une croix gammée - qui soit dit en passant, ne semble pas en être une, mais je ne peux vérifier - sur le front du détective SS qui tourmente tellement Shosanna? Qu'ammènent-ils réellement au film à part d'avoir la simple intention de buter tout les shleux, de régler le sort du SS Landa à la place de Shosanna - vraiment dommage - et d'ammener des scènes loufoques et punchy? Ce sont les vidangeurs de la place. Ils font un sale boulot photogénique, rien de plus.

Le manque de focus de la part de Tarantino est frustrant. Son besoin de briser le rythme dans son film n'est pas épaulé par d'actions fortes, de vrais événements et de dénouements satisfaisants.

Bref, ce montage peu sérieux à caractère agressif, qui se montre que quelques fois sous un aspect dramatique, impliquant et éprouvant, nous mets dans un état d'incompréhension. Qu'a-t-on vu? Une comédie satirique aidée d'une touche de drame afin d'accentuer l'empathie? Pivotant sur une trame historique - remaniée - permettant de rendre ses propos plus pertinents? Un film de violence gratuite et de Nazis scalpés pour flouer son insolence? On peu certainement parler ici d'une satire, mais perd-elle de son poids grâce à la dispersion des moments d'enjeux réels et forts dans les moments de dialogues vides et éphémères? Est-ce une critique du genre film d'action unidirectionnel et sans profondeur réelle? Ou bien n'est-ce qu'un simple trip sensoriel éphémère et vide de sens? Quoi qu'il en soit, je fus hier soir un publique perplexe du début à la fin. Ne sachant pas exactement à quoi m'en tenir et n'ayant aucun points finaux à mes besoins comme spectateur, je n'ai eu le choix que d'être demeuré sur mon appétit face à ce brunch overwhelmant. Peut-être est-ce moi qui ne comprend rien? Peut-être, ça se peut fort bien!

J'ose croire malgré tout que QT fût maître de son œuvre en gardant en tête les mots «ridicule», «exagération» et «orgie visuelle» en mélangeant volontairement son client - tout en insultant de plein gré son intelligence - par le biais d'un rythme saccadé déroutant, de dénouements faussés voire forcés et d'une histoire pivotant sur une trame, doit-on le dire, complètement disjonctée. Peut-être est-ce là une critique sociale? Nous fait-il la moral? «Voici une pizza que vous saurez faussement apprécier!»?

«This might be my masterpiece». Quelle arrogance!

20 août 2009

James is back!

Peut-être comme moi vous êtes excessivement impatient à l'idée de voir - enfin - un nouveau long métrage de la part du maître incontesté du sci. fi. d'action James Cameron?

Outre ses quelques documentaires et épisodes télévisées, sa dernière réalisation remonte à 1997 avec l'omnipotent Titanic. Un certain goût amer semble stagner depuis ce temps. Les attentes sont donc très élevées, voire démesurées.

Bizarre production qu'est ce trip full 3D. Cameron imagina le scénario d'Avatar il y a environ 10 ans, là où la technologie était en expansion, mais encore loin d'être à un niveau adéquat pour la réalisation d'un tel projet. Ayant frappé un mur à la porte du producteur à cette époque, il mit en banque ce screenplay en attente d'une technologie assez avancée qui rendra hommage à cet univers qu'il nous proposera le 16 décembre prochain.

Je vous invite à regarder la bande-annonce officielle tout juste sortie aujourd'hui. Le jeu Avatar, produit par la boîte d'Ubisoft Montréal, verra le jour aux alentours de cette date. Il est bon de spécifier que l'histoire qui conduira le jeu ne sera qu'en parallèle à celle du long métrage. Il n'y aura donc aucun punch du film dévoilé dans ce jeu vidéo. Elle n’implique pas les mêmes personnages non plus.

Enjoy!

Dure pluie qui s'abat sur nous

L'industrie du jeu vidéo bat son plein. Beaucoup d'aspects positifs s'offrent à nous, mais il y a aussi de mauvais côtés. Comme par exemple, si votre budget est assez restreint, il est fort possible que vous n'ayez qu'une seule console Nex Gen. Pour ma part, je n'ai qu'une Xbox 360 et c'est à ce moment même que les complications adviennent.

Heavy Rain, un titre qui sortira exclusivement à la PS3, est prévu pour le premier quart de l'année 2010. C'est déjà une longue attente si on oublie que je n'ai pas de PS3. Donc, lorsqu'il sera sur nos tablettes, je n'aurai pas la satisfaction de me le procurer pour enfin y jouer.

Tristesse, regrets, douleur.

Pourquoi ai-je une si grande attente? C'est fort simple: j'adore les story-driven games. Il paraît qu'Heavy Rain sera révolutionnaire à ce niveau. Le jeu reposera entièrement sur une histoire. Incarnant au début un personnage X, vous vous verrez peut-être au volant d'un autre personnage si ce dernier meurt. Peu importe à quel moment vous mourrez, l'histoire ne prendra qu’une nouvelle direction : Impossible d'être game over. On ne peut s'empêcher d'être emballé à l'idée que chaque partie sera forte en expérience narrative et en immersion. Espérons maintenant que cette mécanique complexe ne nuise au storytelling. C’est l’enjeu principal de ce jeux vidéo! Il faut donc un ou plusieurs maîtres scénaristes derrière tout ça. De plus, le staging des personnages devient important. Les thèmes lourds et profonds se doivent d'être conduit par du bon acting. Enfin, du jeux d'acteurs où le silence parlera plus souvent que les mots (je me permets de rêver?). L'ambiance qui supporte bien le thème dramatique ajoute aussi à mon impatience.

Allez voir les 2 vidéos ci-dessous, vous comprendrez peut-être d'avantage mes raisons.

Vidéo 1

Vidéo 2

19 août 2009

Ponyo on the cliff by the sea

Je me dois de commenter la trame de fond du tout dernier opus de Hayao Miyazaki tout juste sortie en salle.

Cette animation à la vieille école repose sur la théorie de l'évolution de la vie sur Terre. Ponyo, réelle protagoniste du métrage malgré l'omniprésence du petit génie Sosuke, entame le thème rapidement dès les quelques minutes suivant sa rencontre avec le jeune gamin de 5 ans. Elle connait subitement une transformation physiologique après avoir rencontrer sa nouvelle flamme et s'en suit d'une déflagration sensorielle haute en couleur. Ha ces japonais!

Le thème de l'évolution de la vie est tellement présent tout au long de l'animation que même Sosuke emploi le terme Dévonien - période durant laquelle les poissons ont commencés à s'adapter à la vie en dehors de l'eau - comme s'il en connaissant vraiment la définition. Voilà qui est très peu commun pour un môme de 5 ans.

Sur une toute autre note, ce film est à l'image du réalisateur. Vous ne serez pas déçu si vous avez aimé ses précédents titres tels que Spirited Away (françisé Le Voyage de Chihiro) ou Mon Voisin Totoro. Le rythme est particulièrement intéressant et il devrait sans aucun doute plaire aux plus petits et de même qu'aux plus âgés. Malgré la teinte un peu légère du scénario – ça bouge beaucoup, beaucoup, beaucoup, mais les actions sont souvent trop facilement déterminées par la plume du scénariste et manquent par le fait même de force, surtout venant de Sosuke - vous trouverez sans doute le moyen de vivre un moment hautement divertissant.

À voir absolument lors d'une date. Le plan final est ultimement cute, ce qui donnera +5 à votre chance de marquer un but.

08 juillet 2009

Swordless ninja

Le tout nouveau né de la petite et jeune maman Berzerk Studio, Swordless Ninja, connait son lancement aujourd'hui.

Vous avez aimé Mario Bros? Donkey Kong? Peut-être même Adventure Island? En fait, si vous êtes amateur des 2D side-scrolling, voici un enfant qui saura vous égaillé.

Berzerk Studio existe seulement depuis quelques mois, mais sachant que derrière la famille se cache une cast maternelle d'expérience - on voit ici le champ lexical de la moman et de la familia -, il devient difficile de s'attendre à de jeunes diformes... Surtout qu'ils n'ont aucun lien de parenté... ... ... ... ... Ahem...

...

Berzerk Studio a fait son apparition sur le Web le 16 décembre 2008 avec son aîné Mechanical Commando, un titre dans la lignée de Jackal ou de Guerrilla War (mon jeu favoris au NES). Par la suite ils sont revenus en force avec Hero's arms, un excellent hommage aux vieux Zelda (The Legend of Zelda au NES et The Legend of Zelda: A Link to the Past au SNES).

Perdez un peu de votre âge et retomber en enfance par l'entremise de ces opus.

25 juin 2009

Design doesn’t just happen!

Disgnerus Thickus Skinus
«They say the designer’s skin is several layers thicker than most other humans.»

En tant que professionnel, nous nous devons de propager La Bonne Parole. Du délire? HOOO NON! Nous sommes encerclé, dans le milieu du travail en communication graphique, par des gens sans aucunes connaissances réelles du domaine qui prétendent en savoir largement plus que vous.

Ah bon!

Dans cet ordre d'idée, vous pouvez vous compter chanceux si vous travaillez avec des gens d'expériences (direction artistique et autre poste connexe) avec une colonne vertébrale coulée dams l'adamantium (GEEK ALERT). C'est-à-dire que si la personne qui fait le pont entre votre travail et le client
possède un poteau de téléphone en guise d'épine dorsale - peut-être est-ce vous? -, vous serez normalement satisfait des feedbacks. Un truc simple: tout au profit de la fonction. La qualité quoi! Mais elle ne viendra pas toute seule, cette qualité... ho non! Elle tentera même de s'enfuire en présence d'incompétences!

Pour ma part, je suis un peu malchanceux à cet effet, car mon supérieur immédiat, quoique très pertinent dans ses fonctions réelles, ne possède pas les qualifications requises pour diriger mon travail et n'est pas en mesure de rétorquer un oui convaincant lorsqu'on lui demande s'il est un vertébré: il est mou.

Notre clientèle: 85 % - environ là - de gens situés entre 28 et 35 ans. Tous des mordus des jeux vidéo travaillant à la production. Des hommes et des femmes ayant un oeil très critique en ce qui concerne la qualité plastique d'une réalisation d'ordre graphique, et pour qui les mots «politicaly correct» semble être une chose à éviter comme si c'était le scorbut.

La cible préférée de mon supérieur: 1 % - bin oui, environ là là - des employés de mon employeur. Les hauts dirigeants des services (ressources humaines entre autre). Des gens pour qui l'aspect plastique ne va en aucun cas de pair avec la fonction communicationnelle. «On doit remplir les trous avec le plus d'information possible». Bravo M. Champion, vous avez perdu!

Bref, mon cher chef d'équipe préfère ne pas se casser la tête tant et aussi longtemps que ce minime pourcentage sera satisfait. Je peux comprendre son désir d'éviter les affrontements, mais si on voulait vraiment faire un travail d'impact qui fait vraiment la différence, il faudrait lui apprendre à s'auto-générer une épine dorsale.

Ceci dit, visiter sixrevisions.com. Vous trouverez, si vous lisez l'anglais, des
tips intéressants vous donnant la chance d'éviter certaines frustrations courrantes reliés à ce sujet.

Anyway, sachez que les frustrations sont omniprésentes dans le domaine. Ceci étant l'une parmi tant d'autre.

Batissez-vous un support dorsale puissant dès aujourd'hui. Prennez le temps d'acquérir de l'expérience ainsi qu'un peu de notoriété sans oublier LES bonnes façons de faire dans le domaine: mettre son pied par terre, ne pas se laisser piler sur ce même pied et avancer en inculquant les bonnes notions et valeurs: propagez La Bonne Parole.

Amen.


21 juin 2009

À voir!

Fantasia aura lieu très bientôt à Montréal, soit le 9 juillet prochain. Un compère de chez Ubisoft fera couler l'encre en réaction à ses visionnement. Et mention honorable à l'artiste Heidi Taillefer pour son oeuvre qui fera couverture du programme et de l'affiche promo du festival.

Fantistof

Enfin, un gameplay trailer pour la bande de Berzerk Studio de Québec. Swordless Ninja, un jeu de plateforme en side-scrolling qui verra le jours d'ici quelques semaines.

Swordless Ninja

C'est tout pour aujourd'hui!

11 juin 2009

Best of E3 selon gamespy


Je continue quelque peu ma couverture postmortem du E3.

Il est intéressant de connaître le numéro 1 de la liste: Scribblenauts.
«Scribblenauts offers many hours' worth of possibilities, where the only limit to what you can play with is your own creativity.»
Un jeu à la DS fort intriguant. Je vous invite à visionner la vidéo du lien donné plus haut.

Bref, je pourrais résumer le contenu de ce lien, mais je préfère vous y dirigez afin que vous puissiez vous abreuver à la source.

Bonne lecture et bon visionnement.

06 juin 2009

Electronic Entertainment Expo


Terminé depuis jeudi, cette exposition laisse encore un arrière goût plus que plaisant dans notre bouche. Lorsqu'on pense à l'édition 2008, un goût amer revient dans les mandibules des connaisseurs. Cette année, ils ont livré la marchandise. HURRAY!

Nintendo nous a lancé de belles fleurs avec ses nouveaux opus pour Mario Galaxy et Super Mario Bros. Un Métroid - entouré de la bande de Ninja Gaiden - fera apparition sur nos tablettes dans un futur raproché. Il y a aussi de nouvelles gogosses pour la Wii, mais personnellement, je n'en éprouve pas un grand intérêt.

Ubisoft
aussi a délivré de nombreuses boîtes mystères. Un vrai teaser pour Assassin's Creed 2, un nouveau gameplay footage pour Splinter Cell Conviction et finalement, un James Cameron en pleine renaissance présentant un enfant incubé depuis 11 ans et qui verra le jour sous la forme d'un film et d'un jeu: Avatar. Les attentes pour Assassin's Creed 2 et Splinter Cell Conviction sont très élevées. Je crois qu'Ubisoft aura l'intelligence adéquate pour se concentré sur le nécessaire: le gameplay et le plaisir (chose qui avait peut-être un peu été atténuée au profit de graphiques délirants et de gadgets novateurs).

Un certain God of War 3 a sans aucun doute fait vibrer tout les temples de ce monde. Et Heavy Rain, un titre qui pour la première fois depuis l'évocation de sa sortie nous donne enfin un peu de pain à manger avec un vrai et long gameplay footage. On craint tous que ce jeu vidéo ne livre pas. Fort complexe dans sa structure et précurseur d'une optique nouvelle, Heavy Rain risque de frapper fort ou d'être frappé par la foudre. On le saura assez vite lors de sa sortie. Mais je prédis un jeu fort intéressant possédant par contre quelques petites faiblesses qui l'empêcheront d'atteindre les hautes sphères. Ce sera un bon 8/10. Esperons-le!

Je vous invite à vous nourrir sur http://e3insider.com/.

D'ici là, à l'année prochaine!

14 mai 2009

Daniel Balint

Daniel Balint, V.F. de The Believer.

Interprété par Ryan Gosling, Daniel Balint, un brillant mais turbulent étudiant juif, croise le Neo-Nazisme sur son chemin pour en devenir un fanatique. Quoi de mieux pour foutre la matière grise cul par dessus tête.

Cette fiction à la formule classique repose sur le déclin psychologique et sociale du protagoniste par le biais d'une implosion émotionnelle d'un juif devenu nazi, et puis d'un antisémite se réconciliant avec son héritage judaïque. On parle ici d'un choc qui ne saurait s'inscrire sur une échelle de Richter tellement il doit être puissant. Vous trouverez donc normal et pertinent d’assister à un discours très contradictoires de la part du jeune démagogue poussé à la limite. L’opus se présente sous la forme d’un drame psychologique et anthropologique avec une tonalité tragique.

Je vis dans le quartier du Mile-End de Montréal. Je n'ai guère le choix de m'intéressé à la culture du judaïsme car il en pleut dans mon arrondissement, des Juifs. 30 degré au soleil, coco rasé, boudins aux vent, long manteau noir, chapeau de poil sur la tête - et faut pas oublier le sac de plastique qui couvre le chapeau en temps pluvieux - et un regard ne se détournant pas de son cap. Voilà de quoi ont l'air ces hommes intrigants. Ce qui m'intéresse ici, c'est d'avantage les yeux, le regard de ces gens plutôt que leur apparence. Ce regard qu'ils semblent porter difficilement sur nous. Peut-être carapacées d'une crainte vieille de centaines d'années? Leurs iris pourraient certainement être une fenêtre sur leurs antécédents historiques. Leurs rapports interraciaux n'ont que rarement été lumineux. Ça expliquerait bien des choses.

Je ne tiens pas à évoquer au grand jour une opinion intime sur ce sujet ou à débattre. Mais non! C'est plutôt mon cheminement réactionnel face à ce film liable à une réalité de mon quartier.

On peut difficilement dire qu'on tient vraiment à connaître - et là je parle à titre personnel - ces personnages étranges, mais on peut se questionner sur cette façon qu'ils ont d'être très peu - si je peux me permettre le terme - occidentaux. Ou peut-être plus occidentaux que nous? Ahah. Il ne faudrait pas parler de haine envers les autres lorsqu’on parle de leur regard, ce serait trop risqué. Je propose plutôt la prudence à l’égard d’autrui. Et il ne faut surtout pas s’oublier là-dedans. Où se situons-nous dans tout ça?

Laissons la divagation de côté et continuons notre partie légère de coq à l'âne.

The Believer est un métrage qui saura vous troubler. On vit depuis des centaines d'années dans la crainte des autres couleurs ou des autres perceptions spirituelles. Des différences quoi! Cela ne saurait nuire à l'impact du film. Ça en devient même le stimulant majeur. Ce dossier brûlant approché d'une façon explosive et provocatrice ne peut que faire réagir fortement.

L'intrigue autour du propos est sympathique et rafraîchissant, l'interprétation de Balint par
Ryan Gosling est réussie et assommante - malgré la ressemblance frappante avec le personnage de Derek Vinyard (Edward Norton) dans American History X -, le déclin du protagoniste trouve comment nous virer les intestins à l'envers en nous remettant en doute, et l'aspect plastique, sans trop de fioritures, rend justice à cette approche peu orthodoxe de ce soit disant sujet controversé. Ce film est sérieux et assez rigoureux. Le ton quelque peu moralisateur – mais pas trop – et manipulateur pourrait déplaire à certain. Pour ma part, j’aime bien que mes émotions soient brassés lorsque j’assiste à une projection, mais il ne faut pas que ça devienne le moteur et l’essence de l’œuvre. Sur ce côté, le film vient me chercher adéquatement. Et le cinéma n’est-il pas aujourd’hui un exutoire provoquant de différentes façons son publique?

Bref, ce n'est pas le meilleur film au monde, mais on est pas trop loin d’une grande réalisation.

Ma cote pour ce film: 4/5

Voici une petite liste de films traitant sur le nazisme avec une optique similaire ou non, et sujet à susciter votre attention:

- The Boy in the Stripped Pyjamas (2008, realisé par Mark Herman)

- This is England (2006, réalisé par Shane Meadows)

- Zwartboek (Black Book)(2006, réalisé par Paul Verhoeven)

- American History X (1998, réalisé par Tony Kaye)

- Das Boot (1981, réalisé par Wolfgang Peterson)

11 mai 2009

Zone spatiale morte


Vous engagez rapidement une course à la survie en incarnant Isaac Clarke, un ingénieur envoyé à bord d'un vaisseau de minage en panne et infecté par des aliens inconnus. Pour abattre ces bêtes putrides, vous devez les démembrer à l'aide de vos pieds et d'une petite sélection d'armes futuristes. PLAISANT!

Des combats féroces, une gamme d'énigmes diversifiées et une customization simple mais à quelle point efficace propulsent l'immersion du joueur vers un niveau supérieur. De plus, les interfaces utilisateurs font partie du gameplay. C'est-à-dire que lorsque vous devez vous référerez à votre carte pour vous retrouver, vous ne pouvez reprendre votre souffle car il n'y a guère de pause. Quoi d'autre? Il n'y a pas de HUD! La barre de points de vie et de point de stasis font partie intégrante du costume d'Isaac Clark. RAFRAÎCHISSANT!

L'histoire par contre ne réinvente pas la roue. Encore une invasion d'une espèce d'alien venue d'on ne sait où décime une population complète dans le temps de le dire et vous êtes (qui l'aurait cru) le seul à pouvoir courir presque nue dans ces corridors sombres et hasardeux. OUIN!

Je sais qu'on souhaite très souvent aujourd'hui qu'un jeu nous offre une expérience immersive par l'entremise de méthodes cinématographies, mais il ne faut surtout pas mettre le plaisir au profit d'un scénario complexe et fanchoui de 200 000 pages. Ne vous affolez pas! Le scénario, quoi que peu original, ne brîme en aucun cas les forces d'un gameplay satisfaisant. Bien au contraire, l'energie à été canaliséer au bon endroit: ce jeu est surprenament plaisant et addictif. Que ce soit pour ses mécaniques amusantes ou son histoire réconfortante, chaques sauts vous procurerons un sentiment jouissif.

Je déteste jouer à un jeu abusivement stressant. Mais avec Dead Space... TADAM! Au diable le stress! C'est le temps de jouer et d'avoir du fun! C'est le premier third person shooter qui m'accroche autant. Étant un fan de science-fiction et de first person shooter, je peux vous dire que vous vous devez de vous mettre au volant et ça presse.

Tous les éléments sont présents pour donner aux amateurs de TPS et de Sci-Fi une expérience exclusive (si vous mettez un frein à votre nature critique excessive en ce qui à trait au scénario).

On peut dire qu'Electronic Arts se sont surpassés avec un nouveau jeu solide et rafraîchissant (enfin).

Ma cote: 4,5/5.

18 avril 2009

Robin Hood


J'ai, plus tôt cette semaine, visionné une émission de télévision très captivante au canal TV5. Tout les mardis de la semaine à 23 h 30, vous pouvez écouter Secrets d'histoire, une programmation qui se veut une sorte de fouille dans l'histoire de l'homme afin de retracer certains mistères, tel que qui était l'homme au masque de fer? et Robin des Bois a-t-il vraiment existé?.

Et bien, Robin des Bois fait partie des histoires racontées aux peuples depuis plusieurs siècles. Je crois qu'il est apparu pour la première fois (corrigez-moi si j'ai tord) dans les années 1300 dans des chants et balades. Il était à ce moment, un hors-la-loi sadique et faisait preuve d'une violence extrême: il allait même jusqu'à torturer des enfants selon une ancienne balade (qui l'aurait cru). De plus, aucunes de ces balades ne stipulent une guerre entre les seigneurs (les riches ainsi que le fameux Sheriff de Nottingham) et Robin Hood. C'est après quelques siècles que ce personnage mythique est devenu le bon hors-la-loi, celui qui vole aux riches pour donner aux démunis.

En faisant la recherche de ses traces, on se rendit compte que les histoires que l'on connait aujourd'hui font preuve d'anachronismes et que ce personnage serait très probablement l'oeuvre de l'imaginaire. Inspiré d'un homme ayant déjà vécu en Europe? Quoi qu'il en sois, je crois que l'intérêt aujourd'hui repose vraiment sur l'ampleur de cette figure légendaire.

Grâce au cinéma, cette légende est connue partout dans le monde. Interprétée de plus d'une cinquantaine de façons dans divers pays, on l'ammène une fois de plus à l'écran. Cette fois ci ce sera Ridley Scott qui prendra les commandes de ce nouveau chapitre de la vie de Robin Hood. Russel Crowe est l'élu qui se glissera dans la peau de ce personnage démesuré.

Source: www.imdb.com