FAUT-IL METTRE DU TEMPS?
En décortiquant simplement la signature de FedEx, nous allons comprendre ce que l'on se doit de prioriser lors de la conception d'un logotype, d'une affiche ou de tout autres éléments communicationnels.
- Le logotype est le reflèt d'un long processus de création car il ne comporte pratiquement aucun défaut.
- Le processus de création nous à offert une signature simple et unique: Regardez la flèche créée par l'union du E et du X: Le symbole de la flèche est très fort pour cette compagnie.
- Fed Ex est sans doute l'une des plus grandes entreprises de livraison de collie au monde. Pourquoi?
- ON Y A MIT DU TEMPS! On a bien informer les gens. L'identification visuelle y est pour quelque chose.
Voici Un exemple!
Et en voilà un autre!
Ces petits dessins, souvent très simples, ne sont pas adaptés aux besoins d'une entreprise: C'est le McDonald's du monde de l'identification visuelle! On pourra dire que c'est un peu ridicul de mettre autant d'argent sur un dessin si simple (c'est surement pourquoi ces sites web existent), mais c'est avec des sites internet de ce genre que le design graphique perd tout son sens et la reconnaissance qu'on lui doit.
De notre côté, nous nous devons de proposer à nos clients un produit bien adapté! Pour ceux qui ne vivent pas dans un univers communiste, vous avez la chance de mettre du temps, de l'argent et de la sueur sur une image de marque. Cela rapporte pour tout le monde. Si vous avez un penchant anti-capitaliste, choissisez vous-même vos entreprises. Il n'y a rien de mieux que de créer une identification visuelle pour une entreprise que nous considerons.
Bientôt, un petit tour sur les points principaux pour créer une identification visuelle efficace.
2 commentaires:
Oui, c'est en effet le fast food Vs. la fine cuisine. L'art du raffinement Vs. le produit bon marché. Aujourd'hui, la société attribue une valeur tellement diluée au travail de chacun, une espèce d'indifférence à la qualité d'un produit, et ça se constate à tous les niveaux, de la musique pop Vs. la musique indépendante, ou encore de regarder les immondes cotes d'écoute de l'émission "Le banquier" alors que presque tous ont maintenant accès à une panoplie de canaux à contenu culturel, ou du moins constituant un divertissement de qualité supérieure qu'ils ignorent tout simplement pour regarder gagner et perdre de l'argent qu'il n'a pas au départ. Va savoir. (Digression.)
Le sujet qui nous intéresse, c'est l'application de ce phénomène dans notre univers de travail. Je n'ai jamais connu, de ma courte existence, pareille boucherie. Les sites de logos préfab' que tu nous présentes sont un exemple délibérément gratuit de pseudo-créateurs orientés-profit qui jouent sur le désintérêt d'une bonne partie de la clientèle pour la qualité, une clientèle qui va se laisser acheter par les visuels "bonbon" justement disponible sur ce genre de sites, quitte à sacrifier la qualité d'une image qui les représenterait réellement. Le mieux qu'ils pourront trouver, c'est une façon originale d'écrire le nom de leur compagnie, sinon un pictogramme quelconque qui sera éventuellement l'image de marque de probablement 4 à 5 petites entreprises dispersées à la grandeur du globe, sinon plus. Est-ce que ces sites offrent une quelconque forme d'exclusivité des visuels qu'ils vendent?
Bon, je sais que ce qui se doit d'être simplement un commentaire semble s'étirer énormément, mais j'aime bien le sujet de conversation, du moins l'aspect dont je m'entretiens en ce moment. Aujourd'hui même j'ai pu témoigner d'un exemple flagrant de la non-reconnaissance venant d'un client. Je travaille dans un journal hebdomadaire, et comme chaque hebdo a son atelier, il importe à chaque atelier de concevoir les publicités (du moins locales, les pubs nationales arrivent toutes faites directement de l'empire...) qui sont destinées à paraître dans l'hebdo. Hors, un commerçant du Kamouraska a demandé qu'une de leurs publicités créées ici-même soit utilisée intégralement dans un hebdo de leur région, la publicité elle-même devant paraître pour la première fois dans notre hebdo cette fin de semaine. Inutile de te décrire la frustration de ma collègue qui avait passé plus de 2 heures à plancher dessus (voire même 3 heures et plus, considérant toutes les correctifs apportés.) En temps normal, si un client souhaitait se prévaloir de tels privilèges de diffusion, ce dernier devrait certes faire affaire à avec une boîte de communication. Ces entreprises développent des concepts destinés à une diffusion globale, Vs. nous qui développons à plus petite échelle pour une parution locale.
Bon, j'ai divagué un peu, mais le fait est que le public n'est pas entièrement conscient de l'importance du fruit de notre travail. Il faudrait en quelque sorte éduquer la clientèle, ou du moins la sensibiliser à l'importance de bien faire les choses. Leur faire prendre conscience que le petit logotype bien mignon (quoiqu'inefficace) en vente en vrac sur internet n'aura jamais la valeur d'un travail consacré entièrement à leur entreprise. J'idéalise sans doute en disant qu'il faut conscientiser (et voilà la redondance avec un troisième emploi du mot ou d'un dérivé du mot "conscience") le client indifférent, puisque des crétins seront toujours des crétins. Sans vision et ne travaillant pour leur poche qu'à très court terme. Tu remarqueras que j'ai tendance à devenir dédaigneux et méprisant quand je parle de choses que j'ai à coeur. J'me demande bien pourquoi d'ailleurs. Fin du commentaire. -O.
Pour ma part, j'ai eu ma dose d'opportunisme de la part d'un client hier. Une erreur d'apparence graphique s'est glissé dans une affiche 5pied x 10pied. Personne ne l'a remarqué, mon supérieur m'a donné son OK et le client a aussi donné son OK. En regardant l'enseigne imprimée, le client s'est aperçu qu'il y avait une espace entre 2 F d'un mot. La typographie utilisée proposée par mon supérieur (et j'insiste sur le fait que je n'aurais JAMAIS utilisé une typographie indigne d'un designer sérieux) exerce un crénage forcé de 100p entre 2 F. Il faut maintenant payer 400$ pour la réimpression parce que le client et mes supérieurs considèrent que l'erreur venaient de nous (faut dire que mes supérieurs sont moux et préfère me mettre le blâme sur le dos). Mais le plaisir étant de refuter toute prise de blâme.
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